Description
« En créant cette tour refuge qui représente à la fois l’art du trait et l’art du retrait, je veux rendre hommage à la nature pour observer la ligne d’horizon, cet espace vibrant. J’aimerais que cet espace bleu devienne une sorte de machine à ralentir le temps, j’aimerais que ses visiteurs y « perdent » leur temps. »
Gloria FRIEDMANN
Le Phare est une verticale monochrome bleue qui s’élève à plus de sept mètres du sol. Il révèle un site emblématique des contrastes qui caractérisent la ligne de partage des eaux : les pentes raides du versant méditerranéen rencontrent le doux vallonnement du côté atlantique.
Cette œuvre est donc un phare commun à la mer et à l’océan, dans lequel les visiteurs sont invités à accéder. De l’étage d’observation, une vue à 360° s’ouvre sur le paysage. Un banc circulaire invite au repos et à la contemplation. Il abrite une bibliothèque dont les ouvrages permettent de mieux connaître l’histoire, la biodiversité des environs, la vie sur la montagne ardéchoise, tout en ouvrant les horizons sur le monde maritime et l’ailleurs.
Le Phare « appelle l’idée de la mer » qu’on ne voit nulle part…
Il guide et protège le voyageur.
Il offre une vue panoramique sur le paysage.
Il attire l’attention et « éclaire » sur le territoire alentour.
Il veille.
Les ouvrages présents dans la bibliothèque et les récits mis à la disposition du public du Phare ont été collectés grâce aux Gardiens du Phare (Magali Gleyze, Thierry Champel, Jean-Louis Cellier, Raoul Julien Gleyze, Jean Luc Gaillard, Daniel Michau, Thierry Tailland), membres de l’Association La Bourniquelle et du conseil municipal de Borne.
Le Phare est ouvert toute l’année ; la porte se pousse vers l’intérieur. Merci de ne pas bloquer son ouverture. A l’étage et pour des raisons de sécurité, les fenêtres ne doivent pas être ouvertes ; le Phare vit naturellement au rythme des saisons. Si vous constatez le moindre problème, merci d’en informer l’Auberge du Bez ou d’appeler le Parc naturel régional des Monts d’Ardèche.
Création : 2017
Maîtrise d’œuvre du Phare : Pascale Guillet
(tam-tam architecture environnement SARL, Saint-Privat)
Fabrication : Entreprise BMS (Bois Maison Structures, Aubenas)
Gloria Friedmann développe depuis les années 1980 un travail où la nature et l’animal sont omniprésents. L’artiste allemande installée en France depuis 1977 y dénonce la dégradation de notre écosystème et la fragilité du vivant. Avec un regard sensible et une forte présence du symbolisme, ses œuvres traitent de la posture de l’homme face à son environnement et interrogent l’évolution de l’humanité avec ses doutes et ses errances.
Il y a vingt ans, en 1997, Gloria Friedmann créait le « Carré Rouge » devenue une pièce emblématique de l’art in situ dans la nature en France. Cette grande peinture monochrome rouge plantée dans la verdure de la campagne bourguignonne n’est autre qu’un des murs d’enceinte d’un refuge dans lequel le visiteur peut passer la nuit. Ce lien entre sculpture, architecture et nature, Gloria Friedmann continue à l’entretenir dans l’œuvre qu’elle érige dans le cadre du PARTAGE DES EAUX.
L’œuvre de Gloria Friedmann a été présentée lors de nombreuses expositions personnelles : au Centre Pompidou à Paris (1980 & 1995), à la Kunststation à Cologne (2003), à la Fondation Maeght à Saint-Paul de Vence (2013) ou encore au Musée de la Chasse de Paris (2016). Son travail est régulièrement présenté dans des expositions collectives.
Ouverture
Toute l'année, tous les jours.
Tarifs
Accès libre. |
Localisation